L’importance de la famille dans nos vies est gigantesque. C’est pour chaque individu la première institution que l’on croise dans la vie c’est-à-dire que nous sommes issus, nous naissons, de deux parents. Ces parents peuvent par la suite ne plus être ensemble mais il n’en reste pas moins que ces deux parents forment notre famille. Elle est considérée comme la base des sociétés et la première des sociétés humaines.
À cause de ce rôle primordial que détient la famille, nous devrions y porter notre plus attentive considération car c’est la sphère où nous préparons les jeunes à la vie adulte en société et c’est l’endroit où l’amour inconditionnel devrait régner. Faire partie d’une famille devrait permettre de recevoir de l’amour, d’être protégé, de se sentir en sécurité et de faire l’objet de toute la décence et le respect que tout être humain mérite comme son droit le plus essentiel.
Seulement voilà… l’être humain, comme dans beaucoup d’autres domaines, échoue encore une fois lamentablement sur le plan où les droits de l’homme les plus fondamentaux sont bafoués.
Selon l’Insee, je cite : “En 2019, 44 % des plaintes pour violences physiques ou sexuelles enregistrées par les services de sécurité concernent des violences commises au sein de la famille, ce qui représente 160 000 victimes (119 000 majeures et 41 000 mineures). En un an, ces plaintes ont augmenté de 14 % (+ 13 % lorsque la victime est majeure, + 15 % lorsqu’elle est mineure).“
Selon l’Insee toujours : “En 2019, 115 000 personnes ont été mises en cause pour des violences intrafamiliales, majoritairement des hommes (83 %). Les mis en cause sont quasi exclusivement des hommes pour les violences sexuelles sur majeurs (99 %) et sur mineurs (95 %). Dans les violences physiques, leur part est moins importante lorsque la victime a moins de 15 ans (59 %).“
À cela s’ajoutent bien sûr les violences physiques ou morales qui ne font pas l’objet de plaintes et donc difficiles à quantifier… de toute évidence les chiffres ci-dessus ne représentent que la partie apparente de l’iceberg.
Si nous assistons à un état de guerre dans la famille comme on le constate avec ces statistiques, comment pouvons-nous éradiquer la guerre sur la planète… l’harmonie sur terre n’est donc pas pour demain !
La famille est le premier endroit où nous expérimentons la violence, l’insécurité et l’anxiété. C’est la cellule familiale avant le système éducatif et scolaire qui fait de nous ce que nous sommes. Nous pouvons bien sûr guérir nos blessures acquises dans l’enfance par le biais d’un travail énergétique qui nous aidera à évacuer l’énergie vibratoire délétère.
Pourtant, nous continuons à penser que la famille est tout pour nous, que les liens du sang sont les plus importants et qu’il faut leur être loyal parce qu’ils sont plus forts que tout. Ces croyances et idéaux sont d’un autre âge comme tous les crimes dont beaucoup sont les témoins dans le milieu familial, tels que :
les actes de pédophilie,
les actes d’inceste,
les actes de violence à l’égard des enfants,
la prostitution d’enfants et de mineurs,
les mariages forcés et les mariages avec des mineurs,
les meurtres,
les crimes passionnels,
les familicides,
les violences conjugales,
les infanticides féminins,
la maltraitance et la négligence de membres de la famille y compris d’enfants.
Dans le cercle familial tout est permis car il n’y a pas de garde-fou, pas de limite. Il arrive même que l’on tue un membre de sa famille. C’est un crime auquel les services de police sont confrontés tous les jours. Les meurtriers disent tuer au nom de l’amour, tuer par amour, tuer car soi-disant, on aime trop. La famille et le foyer peuvent être un nid de violence.
Le cercle familial est sacré, oui absolument, mais c’est parce qu’il est une sphère où devraient régner l’amour véritable dans chaque aspect de la vie, l’attention à l’autre, la compréhension, la chaleur humaine, la douceur, le respect et une harmonie de vivre avec les autres membres de la famille qui nous soutient, nous guide et nous aide à évoluer.
La famille est sacrée car elle devrait être l’endroit où on naît et se développe en ayant expérimenté l’amour et l’harmonie. Dans ce contexte, l’amour et l’harmonie deviennent notre manière de vivre et c’est ce que nous partageons avec ceux qui croisent notre chemin.
La vie devient alors très simple : quand il n’y a ni respect, ni amour, ni harmonie, il y a abus et maltraitance. Cela nous amène à élever le niveau d’humanité pour la suite de notre évolution et celle des gens autour de nous. Cela vaut la peine non ?
Travaillant dans les milieux pénitencier, je suis témoin d’actes de violence en tout genre au quotidien. Il est sûre que si l’homme ne connait pas l’amour vrai dès sa naissance, cela aura un impact profond sur sa vie en Société dès son plus jeune âge.