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Comprendre les addictions

Dernière mise à jour : 31 juil. 2021

Nous avons l’habitude d’appréhender les addictions comme des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou à une activité délétère ou nuisible à nous-même ou aux autres. La recherche sur l’abus de substances et de comportements compulsifs montrent qu’en plus de devenir dépendant à la substance ou au comportement, nous pouvons également devenir psychologiquement accro à la façon dont nous nous sentons lorsque nous prenons des substances ou pratiquons des activités toxiques. Nous devenons en quelque sorte addict plus au “plaisir“ et au “soulagement“ que ces substances ou activités procurent plutôt qu'à la substance ou à l’activité elle-même.


Certains d'entre nous sont très sensibles au monde qui les entoure et ils choisissent d'atténuer l'horreur de ce qu'ils ressentent lorsqu'ils lisent des articles sur la guerre, le terrorisme, la corruption, la haine, la violence et le mépris de l’autre en ayant recours à une sorte d’automédication, si je puis dire, contre la vie telle qu’elle est sur terre.


Si la vie en générale ou notre vie personnelle nous semble accablante ou difficile, nous nous tournons vers une automédication (listée ci-dessous) qui peut devenir une dépendance et a pour but de nous apporter une récompense ou un répit.


Examinons quelques une de ces addictions :



- Sucre - nous ne voulons pas prendre conscience de tout ce qui nous entoure et nous refusons élargir notre conscience.


- Alcool - nous voulons éviter de ressentir toute cette colère qui est en nous et oublier ce qui nous fait mal.


- Café - nous esquivons la profondeur de notre être ainsi que notre intuition.


- Cigarettes - nous fuyons notre tristesse profonde, notre sentiment de vide.


- Drogues (cannabis, cocaïne, ecstasy…) - nous voulons oublier notre mal-être profond.


- Médicaments en vente libre y compris ceux à base de plantes - nous nous en servons comme d’une béquille afin de nous soutenir dans notre inconfort.


- Nourriture aussi bien en qualité qu’en quantité - toutes les fois où nous mangeons trop et mal. Toutes les fois où nous voulons nous protéger contre l’extérieur, où nous voulons nous déconnecter de ce que nous sommes, où nous nous refusons de ressentir ce qui se passe en nous, etc.


- Jeux d’argent - nous désirons stimuler nos vies perçues comme ternes et mornes.


- Jeux vidéo - nous voulons oublier la tension intérieure que nous ressentons, le stress et l’ennui.


- Réseaux sociaux - nous aspirons à plus de connexion aux autres et sortir de la solitude qui nous pèse.


- Télévision - nous voulons nous distraire de la monotonie et de la grisaille de notre vie et oublier que notre vie nous pèse et ne nous nourrit pas.


- Achats compulsifs - nous désirons apporter un peu d’excitation dans notre existence et nous récompenser.


- Sexe - le but est d’apporter une satisfaction, une relâche, une euphorie, un bien-être.


- Travail - quand nous nous jetons dans le travail en nous oubliant afin de donner un sens à notre vie.


- Excès de sport - quand nous occultons notre corps et nous trouvons refuge dans un excès d’activité pour oublier notre mal-être, votre anxiété voire notre dépression.


- Automutilation - quand nous voulons maltraiter notre corps parce-que nous ressentons un dégoût et une haine de nous-même.


etc… etc… etc…


Il est important de comprendre que chaque addiction est un abus, une maltraitance que nous nous infligeons à nous-même. Nous choisissons de nous nuire plutôt que de choisir la responsabilité de comprendre le pourquoi de notre mal-être et de nous aimer profondément.


Et si la dépendance était quelque chose que nous "utilisons" pour nous déconnecter de ce que nous ressentons car nos vies sont trop stressantes, trop intenses ou trop ennuyeuses et ternes ?


Et ce faisant, nous perdons la connexion naturelle que nous avons à notre corps et nous choisissons d’ignorer ou d'atténuer la conscience aiguë que nous avons des choses et des messages que notre corps nous communique en permanence.


Oui, il a une manière de vivre plus naturelle et plus remplie de vitalité, où nous ne vivons pas constamment dans un état d’anxiété et de tension nerveuse qui nous épuise.

En vivant en connexion énergétique plus profonde avec notre corps et nos sentiments, il est possible de vivre d'une manière naturellement joyeuse et harmonieuse, plus durable et plus agréable que tout ce que nous pourrions acheter, prendre ou expérimenter. Vivre en connexion avec notre corps et nos sentiments exige un mode de vie où nous sommes doux avec nous-mêmes, validant nos sentiments et les messages que le corps nous communique.


Il est donc important d’aller aux causes sous-jacentes initiales qui nous poussent à nous automédiquer, qui nous pousse à l’addiction comme par exemple les traumatismes, les blessures anciennes ou récentes, le rejet afin de comprendre les raisons pour lesquelles notre vie n’est pas harmonieuse, joyeuse et remplie de vitalité.


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